Sur la route du Graal
-surtout en France
Bilan de trois voyages en 2007 vers les sites découverts
dans le « Parzival » et le « Willehalm »
de Wolfram von Eschenbach par Werner Greub et publiés
dans son livre « La Quête du Graal »
Robert
Jan Kelder
Amsterdam, le 3e septembre 2007 -
« La Quête du Graal – Wolfram von Eschenbach et la réalité
historique », (Genève, 2002) est la traduction française du livre allemand
écrit par Werner Greub (1907-1997)[1]. Ce livre de plus de 400
pages avec 100 illustrations consiste en deux parties. La première partie avec
le titre « Willehalm-Kyot » développe la thèse que la source du poète
allemand du Moyen-âge Wolfram von Eschenbach, qu’il adresse dans son romance
« Parzival » comme mon garant «maitre Kyot le Provençal » ne soit personne
d’autre que le fameux Guillaume d’Orange, paladin du Charlemagne, patron des
chevaliers et fondateur de la maison d’Orange et de l’abbaye Gellone à Saint
Guilhelm le Désert. Dans la seconde partie « Parzival » la thèse est
aussi consciemment, rigoureusement et bien étonnant développée que les sites
traversés par Parzival en sa route sur la quêté du Graal se trouvent pour la
plupart dans un territoire qui s’appelle aujourd’hui la France avec des petits
coins importants en Suisse et en Allemagne. Basé sur les constellations de planètes données dans le
« Parzival » Werner Greub a même déduit une chronologie exacte des
itinéraires de Parzival, du Roi Arthur et du chevalier Arthurien Gawain dans la
première moitié du 9e siècle
(après l’Artur original bien avant le mystère de Golgotha, le nom Arthur soit
devenu dans les siècles suivants un titre pour les chefs militaires des Celtes
et probablement aussi pour les rois des Francs).
Dans ce sens, un but des ces trois voyages
était de donner des entretiens aux journaux locales pour faire un appel aux
savants, historiens et en général tout le monde qui s’intéresse maintenant à ce
sujet (augmenté où inauguré par le succès du livre et film Le Code Da Vinci) pour
prendre note que cet ouvrage si profond mais encore mal connu de Werner Greub est maintenant disponible en
français. Un autre but était d’étudier, vérifier et si nécessaire
corriger, les sites découverts en Alsace et le Jura vers le sud de la France
jusqu'à le Languedoc et les photographier et filmer pour un documentaire. Un
troisième but enfin était d’y informer les Offices du Tourisme locales et
d’offrir aux Musées d’histoire et d’archéologique
locales de présenter des conférences avec diapositives avec un titre comme « Guillaume d’Orange, Parzival et la
Quête du Graal » une prochaine fois.
Armé avec des livrets « Sur les
traces de Wolfram von Eschenbach et de son ‘Maitre Kyot le Provençale’ » [2] pour distribuer en route,
le premier voyage de recherche et documentation était entrepris cette année
entre le 1e et le 10e février. Il avait deux
destinations. L’un était l’ermitage d’Arlesheim, un ancien lieu spirituel
Celtique dans ce village près de Bâle en Suisse, où Greub situe, « Terre
de salvaesche », le pays du graal avec le château du graal
« Munsalvaesche ». L’autre destination était le pic d’Istein sur le
Rhin en Allemagne, 15 km au nord de Bâle, où Greub situe le château anti-Graal
de Clinschor « Chastel Marveil », aussi un ancien lieu Celtique
spirituelle, mais dans les deux guerres mondiales du 20e siècle
déformé en une fortification allemande, et après la deuxième guerre mondiale
partiellement détruite par les Alliés.
La destination du deuxième voyage, fait
entre le 2e et 8e Avril avec deux amis Hollandais et mon
fils Christiaan, était tous les sites découverts en L’Alsace, comme Mulhouse
(nommé Roisabins dans le
« Parzival ») et Barr (Bêâlzenân)
et un site dans le nord-ouest de la Suisse : Porrentruy/Puntrut (Punt). À Colmar (Kanvoleis), où après Greub Parzival soit né en 827, Catharine
Dandenhahn du journal « L’Alsace/Le Pays » m’a accordé un
entretien. Et à Andlau (Anschouwe)
j’ai rencontré le vieux guide Eugene Martiny, qui m’a envoyé l’information sur
les chapiteaux de l’église et abbatiale d’Andlau, dont une illustration est sur
la couverture du livre « La Quête du Graal ».
La route du Graal du troisième voyage,
fait entre le 7e et le 22e août se déroulait vers l’Est
et le Sud de la France. À partir d’Arlesheim (territoire français jusqu’à
1815) c’était impossible de suivre la route de Parzival qu’il aurait pris en
mai 841 à coté de la Birse vers la cour du roi Arthur à Nantua (Nantes) près de Genève à cause des
inondations sévères. Alors j’ai pris la
route vers Besançon (Bêârosche) dans
le pays d’Arthur: Bertane (Nantes
dans le Bretagne était le capital d’un Arthur de la 5e où 6e
siècle). Après des visites à la rédaction du «Est Republicain » et à
Besançon, où Greub situe les aventurés du chevalier arthurien Gawain sur le
champ de bataille autour de la citadelle, sont suivi rencontres á la Musée
Archéologique de Champagnole (Schampfanzûn),
ascension et localisation difficile du
ancien Mont Rivel (Monte Rybêle)
et un entretien avec Saléra Benarbia du « Dauphiné Libéré » à
Grenoble (Grâharz) dans le pays de
Graisisvaudan (Grâswâldân).
De Grenoble, où Parzival est pendant deux
semaines devenue sous les soins de son oncle Gurnemanz un chevalier propre, qui
donc ne pose pas trop de questions, il aurait allé à Montpellier (Pelrapeire), où il rencontrerait sa
femme future et Kyot de Catalogne. Mais j’ai d’abord visité Orange (Oransch dans l’épopée
« Willehalm » de Wolfram von Eschenbach sur la vie Guillaume
d’Orange) où Bruno Alberro du « Vaucluse Matin » m’a accordé un
entretien. Puis Arles, où Laurent
Rugiero de « La Provence » s’intéressait surtout pour le chapitre
« Alischanz » (Les Alyscamps) où Greub situe deux batailles de
Guillaume d’Orange et son armée contre les Sarrasines en 812 décrits dans le
« Willehalm », évènements qui ne sont pas (encore) reconnu par le
plupart des historiens.
Arrivé à la destination finale de mon
pèlerinage, via «Les Saintes Maries de la Mer» [3] et le Musée de Camargue, à
Saint Guilhelm-le-Désert, dans le Hérault 65 km au nord-ouest de Montpellier,
j’ai parlé avec deux guides locales et avec l’historien Jean-Claude Richard,
auteur du livret «L’Abbaye de Saint-Guilhelm-le-Désert» et les offrit le livret
sur la nouvelle biographie de Guillaume
d’Orange comme le maître Provençale de Wolfram von Eschenbach et aussi comme
fondateur de la ville Montpellier une centaine d’années avant la date
généralement acceptée aujourd’hui. Cette nouvelle thèse j’ai aussi communiqué
aux rédactions des deux journaux à Montpellier, Sophie Guirand du « Midi Libre »
et Vingimie Maillard de « La Gazette » et à Joseph Massena Stockley
du Musée du Vieux Montpellier.
Le
premier arrêt de mon retour était « Pont de L’Esprit » où
Parzival en route de Grenoble à Montpellier aurait traversé la Rhône (Le vieux
pont romain date du 13e siècle).
Encore entré dans Bertane, le
pays du roi Arthur, autour de Lyonnaise (Löwer),
j’ai visité deux autre anciennes résidences d’Arthur, c'est-à-dire Beaune en
Côte d’Or (Bems an der Korba) et
Dijon (Dîanazdrûn), où j’ai essayé
d’informer la rédaction du journal « Le Bien Public » que le fameux
château Camelot du roi Arthur soit situé dans le 9e siècle sur le
site de Champmol (Shamilot), la grande
chartreuse, devenue plus tard ancienne résidence des ducs de Bourgogne et
maintenant une clinique psychiatrique. Stefanie Chiron de l’Office du Tourisme
de Dijon m’a accompagné là-bas pour photographier les célèbres puits de Moïse
de Claus Suter, une illustration présentée dans le livre de Greub.
Après Troyes et Provins, le dernier arrêt
sur mon retour était Paris où j’ai invité chez la maison du Comte Christian
d’Andlau-Hombourg, historien et fondateur de l’association en Alsace
« Route du Graal ». Le livre de Werner Greub doit être pour lui une
véritable chronique de son ancien famille d’Andlau en Alsace. N’y a-t-il
Parzival un Andlauer ? Le comte a
écrit le préface pour la traduction Française qu’il finit par: « La
tradition du Graal, représentée par Parzival n’exclut donc pas celles d’autres
lieux et d’autres époques qui, quoique distinctes, sont très certainement aussi
authentiques. Ainsi les Britanniques garderont leur sang froid devant le roi
Arthur du 9e siècle qui n’est autre que Lothaire Ier : ne
savent-ils pas qu’Arthur, plus qu’un nom est un titre ? »
Cela peut bien satisfaire le portier Serge
Gonzáles du journal « Le Figaro » à Paris, un Breton au cœur, avec
qui j’ai eu dans le dernier jour du voyage une conversation amiable sur cette
question du roi Arthur et Nantes en Bretagne. Il m’a donné le nom d’un
journaliste probablement s’intéressé à ma quête : Richard Leny.
Malheureusement son téléphone était toujours occupé. Pour approcher la
rédaction du journal « Le Parisien » il n’y avait plus de temps et
donc sans un entretien ce jour à Paris je suis retourné en Amsterdam, bien
heureux d’avoir fini un 3e voyage de trois semaines et 3600 km sur
la route du Graal en France et avec l’espoir que la discussion et la recherche
des thèses par rapport à l’histoire médiévale et légendaire de la France
lancées par Werner Greub dans son « Quête du Graal » ont reçues une
nouvelle impulse.
[1] Publié déjà en 1974 sous
le titre « Wolfram von Eschenbach und die Wirklichkeit des Grals
« par « Le Goetheanum » à Dornach, près de Bâle en Suisse, une
École Libre de la Science Spirituelle fondée par Rudolf Steiner en 1923. La
traduction Anglaise sous le titre « How The Grail Sites Were Found »
fut publiée par mon « Institut Guillaume d’Orange » à Amsterdam en
2001 et la traduction Hollandais « Willem van Oranje, Parzival en de
Graal » en deux parties en 2002 et 2007.
[2] Publié en français par
l’Institut Guillaume d’Orange après mon premier voyage de recherche en France
en 1985. Il contient un extrait du livre de Werner Greub illustré avec des
cartes et photos des sites, une analyse de l’ouvrage de Greub par Simone
Hannedouche, qui était la traductrice du « Perceval » de Chrétien de
Troyes, puis une première traduction de la prière aux Trinité Divine du
prologue de l’épopée « Willehalm » de Wolfram von Eschenbach sur la
vie de Guillaume d’Orange, un œuvre qui n’est pas encore traduit en Français,
trois articles de presse, et la préface du Comte Christian d’Andlau-Hombourg
pour la traduction française du livre de Werner Greub.
[3] Ce lieu est mentionné
dans le chapitre «Ressuscitation du Jeune Homme de Nain » du 3e
tome de la trilogie du Werner Greub, dont « La Quête du Graal » n’est
que le premier. Dans ce chapitre Greub adresse les trois auteurs britanniques
du livre L'Énigme
sacrée (titré en version originale The
Holy Blood and the Holy Grail) avec une solution alternative de cette
énigme basée sur une connaissance profonde de la relation si complexe entre le
Christ et Jésus et centrée sur la vie de saint Maximin et Marie Magdeleine. Ce
3e tome sous le titre « Erwachen an Goethe » est
exclusivement distribué par le fils de l’auteur, Markus Greub, Hasenrainstrasse
20, CH-4102 Binningen, Suisse.